Dans les Hauts de France, 200 000 logements du parc privé sont considérés comme potentiellement indignes !
En France, 450 000 logements privés sont réputés indignes, avec une répartition à part égale entre logements occupés par leurs locataires ou leurs propriétaires. Ce fléau met en danger leur santé et leur sécurité. Il frappe aussi bien le secteur rural que le secteur urbain, en métropole ou en outre-mer.
LUTTER CONTRE L’HABITAT INDIGNE ET DÉGRADE
Depuis 2000, l’Etat et les collectivités locales se sont mobilisés avec, notamment, la création du pôle de lutte contre l’habitat indigne et la mise en place de dispositifs d’accompagnement des ménages, mais les moyens dédiés s’avèrent insuffisants et les résultats ne sont pas à la hauteur. Nos associations sont nées de ce combat. Les actions de SOLIHA sont aujourd’hui multiples et visent à répondre, en lien avec les collectivités territoriales, aux enjeux locaux : du redressement des copropriétés dégradées à l’accompagnement des ménages devant être relogés, en passant par la réhabilitation des logements occupés par leur propriétaire ou la lutte contre les marchands de sommeil. Ces situations requièrent une ingénierie complexe et l’assemblage de compétences multiples présentes au sein de nos structures.
- Dans les Hauts de France, les associations sont moteurs de la lutte contre l’insalubrité et la non décence des logements. Nous sommes en veille permanente d’une part et agissons dans le cadre de nombreux programmes de lutte contre l’habitat indigne. A titre d’exemple, nous travaillons en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé pour contribuer au repérage et au traitement de l’insalubrité (arrêtés d’insalubrité) ; avec les Caisses d’Allocations Familiales sur la non décence des logements ; avec les collectivités territoriales et l’ANAH, dans le cadre des programmes d’amélioration de l’habitat (OPAH, ORI, OPAH-RU, MOUS Insalubrité) ; …etc.